Histoire d'une rhumerie, histoire d'un rêve
En 2006, Yves de Pompignan, se lance dans un projet audacieux et passionnant : la création d’une nouvelle rhumerie portant en elle l’histoire et la richesse du terroir des Antilles.
En effet, la reprise de l’Habitation du Simon, la passion qui l’anime pour la Martinique et le savoir-faire de toute une équipe lui ont permis de s’atteler à créer une marque de rhum aux critères d’excellence alliant tradition et modernité.
Du rêve au projet
Chai de vieillissement
En 2010, la décision est prise de démarrer le projet et commence alors le travail de sélection des grands rhums vieux destinés à nos assemblages. Un chai de vieillissement équipé d’une futaille précédemment utilisée pour le Cognac et un laboratoire sont créés à l’Habitation. Nos premières sélections, âgées alors de 6 à 11 ans, sont remises en vieillissement dans nos futs de chêne français de 320 l.
Distillation novatrice
En parallèle, la recherche d’une solution de distillation novatrice, qualitative et traditionnelle à la fois, nous oriente vers le choix d’un alambic charentais entièrement en cuivre, complété d’une colonne à sept plateaux. Des cuves de fermentation à la température contrôlée et permettant des fermentations longues sont retenues afin d’obtenir des vins au fort potentiel aromatique.
Passion et patience
Les démarches administratives, longues et fastidieuses aboutissent enfin le 31 décembre 2015 à l’autorisation d’ouverture d’une distillerie destinée à la fabrication de Rhum Agricole, la première à la Martinique depuis des décennies.
Les travaux de la rhumerie démarrent alors et celle-ci est installée dans une ancienne purgerie à sucre du 18ème siècle, au cœur du domaine. La maison principale est également réaménagée pour y accueillir dans un cadre exceptionnel nos visiteurs lors de visites et de dégustations.
Enfin et après 10 ans de temps passé à apprendre et à imaginer,
la toute nouvelle distillerie A 1710 est inaugurée à l’Habitation du Simon.
L'aventure continue
En 2023, en recherche d’innovation permanente, l’équipe de la distillerie A 1710 relève le défi de mettre en fonctionnement un second alambic.
Une copie presque identique du premier alambic installé en 2015.
Créé sur mesure et tout juste assemblé sur place, cet alambic tout en cuivre promet de pousser encore plus loin la recherche de l’excellence aromatique et la qualité des rhums A 1710.
Sur le même principe que la Belle Aline, la désormais Douce Alice est faite d’un alambic charentais couplé à une colonne créole.
Le vin de canne continuera donc son rituel de double distillation. Les possibilités d’innovations et d’assemblages sont infinies.
